L’esprit d’Audrey est aventureux et passionnant. Extravertie, tout est extériorisé chez elle et Audrey a un réel besoin de contact avec le monde… Audrey voue un véritable culte à l’amitié et malgré son fort désir d’indépendance, elle ne rêve pas mieux que de se retrouver entourée de ses amis pour une bonne partouze. Très active, avec Audrey il faut que ça bouge, elle comme son entourage. Très accrocheuse et ambitieuse, elle est naturellement attirée par les bonnes déglingues à la 8.6 sur les parkings. Audrey possède la vitalité qui va avec son tempérament, c’est-à-dire : explosive. Avec elle, il se passe toujours quelque chose. Elle possède dans sa culotte une véritable fureur de vivre.
Dans le tumulte chaotique de notre collectif, Baloo se dresse tel un titan punk de la diffusion cosmique de nos spectacles. Avec sa valise à schnaps, il est prêt à secouer les fondations des Arts de la Rue.
En tant que Gourou de la Disruption et Maître de la Dissémination Cosmique, il jongle avec les étoiles, les budgets et les contrats de travail. Baloo, c’est l’antithèse du conformisme. Le dimanche, quand il s’ennuie, il séquestre des programmateurs dans son jardin.
Son rôle de chargé de diffusion est simplement une façade pour dissimuler sa mission ultime : semer le chaos et la confusion dans les esprits bien ordonnés. Avec Baloo chaque jour est une rébellion contre la monotonie et la complaisance. Avec lui, la normalité est un concept obsolète et l’absurdité règne en maître.
Sous ce patronyme à rallonge se cache une actrice aux multiples ressources. En 2020, elle met en scène Louis Zampa dans J’aurais voulu être un pot de fleurs qui lui rendra la pareille en 2021, dans Voyage médiéval dans un Utérus contemporain puis Spen et Lula en 2022. Parallèlement à ces pièces aux titres à rallonge, il lui arrive fréquemment de travailler avec la Cie Apatride [ Ça me Hérisse, Les raconteurs d’histoire, coproduit par la Scène Nationale Le Volcan]. Elle est aussi la coordinatrice des Laboratoires de recherche organisés par le Collectif depuis 2019.
Pour Sarah, le théâtre et la vie ne font pas de différence. Avec sa chevelure hirsute et sa gouaille de titi Parisienne, elle peut déclamer du Arletty comme on vomit du Racine.
Elle scrute la vie pour mieux nourrir ses personnages et on la retrouve souvent dans les tréfonds des PMU, à marmonner ses poèmes ou griffonner des bout de textes. Inspirée par son expérience de barmaid elle écrit et joue un seul en scène en hommage aux piliers de comptoirs.
Mais si la vie lui inspire des rôles, le théâtre lui dicte aussi sa vie. Et c’est pour mieux comprendre le personnage de Mirliton qu’elle interprète dans un jeune public qu’elle décide de se lancer dans la procréation d’enfant.
Dépressif depuis sa plus tendre enfance, Louis oscille entre ses deux passions avouables : le cinéma et le théâtre. Vexé depuis que Jean Michel Rabeux lui a dit qu’il était un super acteur mais sans doute pas destiné au texte, il a écrit plusieurs spectacles. D’abord un monologue J’aurais voulu être un pot de fleurs, puis Spen et Lula et il est actuellement enfermé dans un monastère tibétain où il écrit la prochaine création, Road movie sur place et sans caméra. Vous pouvez lui envoyer des sardines en boîtes à l’adresse suivante : Monastère Zen Kanshoji Lieu dit La Barde, 24450 La Coquille.
Boris est l’un des rare artiste de sa génération à être sélectionné chaque année dans le OFF du festival d’Aurillac. Ses deux dernières mises en scène ont même été programmées en tournée dans des fermes autogérées de la Creuse. Depuis qu’il est sédentaire et papa, il nourrit une obsession étrange sur Homère et les écrivains voyageurs et a monté un seul-en-scène mêlant clown et rap hardcore qui s’intitule Ulysse. Sans nul doute afin de cacher un manque criant de personnalité, il s’inspire souvent de classiques pour mieux les détourner. Et après Orwell et Homère, c’est au tour de Shakespeare ! En 2021, il a mis en scène Macbeth : the final cut, commande de la compagnie Fish ans Chips.
Après une brillante carrière de chauffagiste dans le Nord de l’Irlande, Susan décide de conquérir l’Europe, puis le monde avec ses poêles à charbon. Mais en 1962, elle découvre le réchauffement climatique et se retrouve au chômage technique. Déboussolée, perdue, on peut la voir errer dans les rues en maillot de bain, sa caisse à outils à la main, hurlant des poèmes féministes à des vieux Lords anglais en vacances dans le coin.Mais Susan, mélange entre un docker du Havre et un roudoudou au caramel, s’en sort en déménageant en France. Elle s’inscrit dans une école de clowns de la banlieue parisienne. “Je ne peux plus chauffer les maisons, qu’à cela ne tienne je chaufferais les cœurs” dit-elle de sa voix nasillarde.Deux ans plus tard elle brule son diplôme en signe de protestation contre l’autorité, puis elle joue avec les hurluberlus de la compagnie désordinaire et les énèrgumènes de la cie N°8, et enfin intègre le collectif Xanadou, ses vieux amis rencontrés sur l’ A7, n’hésitant pas à sortir sa clef de 12 entre deux représentations pour réparer une chaudière ou un système de clim.
Si Vincent est communément appelé 8 minutes de cuisson, ce n’est pas en raison de son physique longiligne mais bien des parts que détiennent ses parents dans l’entreprise Panzani. Oui Vincent est issu d’une longue lignée d’industriels un peu fashiste en semaine, plutôt tendance réactionnaire le weekend. C’est pourquoi à 18 ans, Vincent quitte son pays natal. Les hasards de la vie font qu’il se retrouve à faire du stop le jour où le collectif se forme sur une aire de l’autoroute A7. Et c’est ainsi qu’il fait partie des membres fondateurs. Au début il fait un peu l’effet d’un cheveu sur la soupe, et toujours pas à cause de son physique, mais très vite il s’implante dans la masse capillaire du Xanadou et on ne peut plus se passer de lui. Vincent est au collectif Xanadou ce que la moutarde est à la choucroute. Un ingrédient un peu à part, mais sans qui les saucisses n’ont pas le même goût.
Footballeur de formation, l’homme est habitué aux grands écarts. S’il a commencé par raconter sa période islamo-gauchiste lorsqu’il vécu sur la Zad de Sivens dans le spectacle La Cucaracha, il s’est ensuite révélé dans le rôle de Miellou, ours chafouin et légèrement psychopathe dans Croc Croc et Miellou, le faux spectacle pour enfants punks du Collectif. Puis il est retombé avec passion dans la danse avec sa création Cryptographique produite par Les Subsistances de Lyon , le Centre d’Art Ramdam et la Cie Pernette. Egalement performeur-masseur au sein du collectif Soma pour leur pièce Transvision, performance rituel audio-tactile.
Amoureux du pain depuis toujours, il y voue sa vie. De son métier il n’envisage que l’excellence, celle qui l’a conduit au titre ultime de Meilleur Ouvrier de France alors qu’il n’avait que vingt-six ans. Il n’a aucun lien, ni avec la compagnie, ni avec les spectacles.
Notre collectif ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans l’aide de toutes celles et ceux qui nous ont, et continuent, de nous aider et de nous soutenir. Voici une liste non exhaustive de ces ami.es qui font parti de l’équipe, de près ou de loin : Mauro Montis [Webmaster], Sabine Zordan [Maman etc ], Corentin Lallouët [Acteur musicien], Eugénie Mounier [Couturière chauffagiste], Vincent Gaudin [Acteur musicologue], Mathieu Lorant [Technicien spécialiste roulades latérales] Nicolas Perrusel [Technicien dresseur d’oies sauvages], Albin Delatour [Cosmonaute], toute l’équipe du Bugey, l’équipe Ardéchoise, Les Trackers, l’équipe drômoise, l’équipe marseillaise, parisienne et lyonnaise. En vrai vous êtes beaucoup trop nombreux.ses à citer mais on pense bien à vous.